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Saint-Césaire - Le combat pour sauvegarder la colline se poursuit

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DSC02659 (Copier).JPGFrancis Brun, au centre et une partie des membres de l'association.

Tout sera mis en œuvre pour préserver la colline du Moulin à vent de Saint-Césaire. C’est l’idée essentielle qui ressort de l’assemblée générale de l’association du Patrimoine de Saint-Césaire qui s’est tenue le 30 mai sous le préau de l’école primaire, la salle municipale du quartier n’étant pas disponible.

« L’année 2017 a été marquée par la défense du site de la colline du Moulin à vent, une journée de fête lui ayant même été dédiée. L’essentiel de nos actions en 2018 portera sur la sauvegarde de cet espace naturel que nous voulons maintenir en l’état », a rappelé Francis Brun, le président de l’association, avant de poursuivre : « Une première action consistera à la pose d’un panneau informatif du lieu avec des directives citoyennes. Il est en cours de réalisation par les élèves du lycée Frédéric-Mistral. Mais surtout, nous allons suivre de près l’évolution du dossier la concernant. On sait que la construction de la cité U, 300 logements, est actée entre l’IUT et la Maison des compagnons. On veut sauvegarder le peu d’espace qu’il va rester de la colline et que la Ville a promis de sanctuariser. Il faut déjà savoir ce qui est sous-entendu parce terme. Nous voulons une décision officielle rendant ce lieu inconstructible. »

Ce dossier épineux a quelque peu mis au second plan la décision de la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) de ne pas classer l’église du XIe siècle comme monument historique, décision basée sur le fait que le monument a été reconstruit en partie et ne présente plus d’intérêt lié à l’histoire. Francis Brun a ensuite évoqué l’implantation de nouvelles plaques sur le circuit du patrimoine créé par l’association, avant de mettre en avant un projet ambitieux : « Saint-Césaire va bientôt avoir mille ans, vers 2021. Je souhaiterais organiser en partenariat avec toutes les associations du quartier une grande fête, sur une durée d’une semaine, avec défilé en costumes d’époques et autres manifestations. Nous avons pas mal de temps pour y réfléchir. »


Saint-Césaire - Les lycéens initiés aux gestes salvateurs

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cc.jpgLes élèves ont été initiés aux gestes salvateurs.

Les élèves de première du lycée professionnel Jules- Raimu on terminé leur formation de sauveteur secouriste du travail (SST). Ils ont eu douze heures de formation, réparties sur trois stages, pour obtenir un diplôme indispensable pour entrer dans la vie professionnelle, mais aussi fort utile dans la vie quotidienne.

« Ici tous les élèves de première passent ce diplôme, explique Fabrice Barthélémy le proviseur du lycée. Dès la seconde ils ont eu la certification à la Prévention des risques liés à l’activité physique (PRAP). Ils sont appelés à travailler en atelier, la formation SST est obligatoire. Outre la sensibilisation aux risques du travail, elle s’inscrit dans le parcours citoyen de l’élève. »

Les formateurs, au nombre de trois pour les élèves de seconde et cinq pour ceux de première, sont des enseignants volontaires formés par un instructeur régional et en partenariat avec l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS). Comme Eric Jammerbund, Fabrice Navarro est professeur dans l’atelier carrosserie. Il note l’importante motivation des élèves : « C’est l’envie de rendre utile, de dispenser les gestes qui risquent de sauver ». Catherine Peres, proviseure adjointe, souligne aussi cette volonté : « Ce matin (ndlr : 6 juin) les élèves passaient le BEP et cet après-midi ils terminent leur formation SST, c’est très bien. »

John est un élève convaincu : « Ce n’est pas une contrainte, je regarde le côté utile pour mon futur métier, on va me demander le SST, mais aussi pour la vie de tous les jours. Et la formation est gratuite, ce qui n’est pas négligeable ». Blandine est une élève qui a eu l’occasion de mettre en pratique ses acquis : « Récemment, une amie s’est brûlée à la jambe, j’ai eu le réflexe de mettre de l’eau sur la partie au-dessus de la plaie, en attendant les premiers soins ».

Durant cette année scolaire, 106 élèves ont été formés au PRAP et 155 au SST.

Puech-du-Teil - La première fête du quartier, une réussite pour le comité

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DSC02764 (Copier).JPGLes habitants ont répondu à l'invitation du comité.

Les habitants du quartier Puech-du-Teil ont répondu nombreux à l’invitation de leur comité qui organisait, samedi 9 juin au foyer Hubert-Pascal, la première fête du quartier.

« Tous les ans on organise ici une exposition de peinture consacrée aux artistes d’ici, précise Deny Jean le président. Cette année on l’a élargie aux résidents du foyer Hubert-Pascal tout et on y a jumelé la fête du quartier ». L’organisation, parfaite, a permis aux visiteurs de se fondre dans une ambiance colorée, avec l’exposition et très détendue grâce aux diverses animations, comme l’explique Jean-Daniel Depoudent, le secrétaire : « Nous avons voulu une journée ludique et festive. Après le vernissage et un grand apéritif dînatoire, des jeux sont proposés aux enfants ainsi qu’un simulateur de pêche pour tous. »

Jean-François Valibouse, administrateur de l’association Hubert-Pascal était heureux : « La manifestation permet de montrer aussi le travail accompli tant en peinture qu’en poterie, par des personnes atteintes d’un handicap. Il faut savoir que notre atelier poterie est très côté. De plus, entre le foyer et le comité de quartier, c’est une longue histoire d’amour : c’est notre présidente-fondatrice de l’association, Alice Bellanger, qui a créé le comité de quartier en 1967. »

DSC02779 (Copier).JPGLes élus n’ont pas manqué le rendez-vous. Yvan Lachaud, Thierry Procida et Richard Tibérino ont tenu à être présents, le premier cité dévoilant un scoop : l’association musicale les Uns différents, créée au foyer Huber-Pascal et qui connaît un réel succès, sera reçue à Paris par Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion, avec certainement l’annonce d’une programmation sur une grande scène française. Cela mérite bien un coup de chapeau.

L’espace d’une journée très conviviale, les habitants ont pu nouer des liens, discuter, et connaître les artistes qui œuvrent à deux pas de leur porte.

Saint-Césaire - Le lycée Jules-Raimu joue le jeu du programme Eramus +

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DSC02792 (Copier).JPGLes protagonistes de cette formation européenne.

Cela fait maintenant neuf ans que le lycée Jules-Raimu a intégré le programme Erasmus + qui favorise les projets de mobilité en permettant les échanges entre jeunes européens. Cette année encore, ils ont durant un mois reçu six jeunes Espagnols en formation mécanique automobile, du lycée professionnel La Guineuata de Barcelone.

Si Erasmus + est un projet formidable dans sa finalité, échange entre jeunes pour favoriser un enrichissement professionnel et culturel, il nécessite un gros investissement de la part des professeurs de chaque pays. Céline Vignal, professeure de français, Pierre Fournier, professeur d’éducation physique et sportive et Martin Sumarriva, professeur en carrosserie, font partie de ces enseignants qui font vivre le projet avec grand plaisir, même s’il est compliqué à mettre en place chaque année, comme le confie Céline Vignal : « L’obtention de bourses pour ce projet est déjà compliqué. Cette année, nous n’avons pas eu de subvention, nous avons fait appel aux fonds de l’établissement. Mais le résultat est là, avec des échanges intéressants sur les façons d’enseigner de chaque pays et des connaissances de cultures différentes au niveau des établissements. Les jeunes apprennent beaucoup au niveau linguistique et professionnel. Les entreprises nîmoises réservent un excellent accueil à nos stagiaires espagnols, elles les apprécient beaucoup ».

Pierre Fournier y voit aussi « une diversité dans le travail qui est excellente et la création d’une dynamique au sein du corps enseignant ». Patrick Eiselé, responsable de Renault minute, à la concession Renault Nîmes, loue cette formation : « Les jeunes s’investissent à 200 %. Ils sont volontaires, tout est positif. Ils sont accompagnés jusqu’au bout par un technicien qualifié. Cette année nous avons reçu Bryan et je pense qu’il a beaucoup appris, d’autant qu’à Nîmes, l’espagnol n’est pas une barrière linguistique infranchissable ».

Bryan, justement, est « heureux d’avoir vécu cette expérience et une autre façon de travailler. Ici les ateliers semblent plus organisés que chez nous. » Toute l’équipe du Lycée est heureuse d’avoir obtenu des fonds pour 2019 qui permettront d’amener des jeunes de bac-pro mécanique de Jules-Raimu à Barcelone et d’autres de bac système-numérique à Prague, où les échanges auront lieu en Anglais.

Plaine du Vistre - Autour d'un méchoui la convivialité

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DSC02799 (Copier).JPGLa fête a commencé près du méchoui.

Le pari n’était pas gagné en raison du Mondial et pourtant Jean Sonderer, président du comité de quartier de la Plaine du Vistre et de Saint-Césaire, peut se réjouir du succès obtenu par la fête qu’il a organisée au domaine du Petit Romain, samedi 16 juin, pour les habitants du quartier.

« Un grand merci déjà à la famille Angelras qui nous permet d’occuper cet endroit magnifique. Les riverains sont venus nombreux malgré le Mondial, ce qui montre une fois de plus l’intérêt porté à notre comité et la nécessité qu’il représente au sein de cette zone agricole. Cette fête est l’occasion de partager un bon moment de convivialité et resserrer les liens entre les familles. C’est aussi l’occasion pour les habitants de rencontrer des élus en toute simplicité, hors des réunions. »

DSC02802 (Copier).JPGRichard Tibérino, représentant Jean-Paul Fournier, était tout sourire : « Je viens toujours ici avec plaisir, c’est un bon moment très chaleureux ». Richard Flandin, adjoint délégué aux aménagements urbains, devait aussi être présent. Avant qu’un superbe méchoui ravisse les papilles de chacun, la bonne humeur et les conversations allaient bon train autour de l’apéro. Dans cette ambiance de fête, les riverains ont eu droit à l’arrivée surprise de Jean-Luc Descloux, maire de Milhaud, commune qui jouxte la plaine du Vistre, qui a tenu à partager ce moment en leur compagnie : « J’ai eu des empêchements en 2017, mais cette année je tenais à être présent ».

Une journée champêtre à laquelle rien ne manquait et surtout pas le concours de boules qui mettait de l’ambiance avant que chacun y aille de deux pas de danse. Le rendez-vous 2019 promet d’autres surprises.

Saint-Césaire - Les Arénoises déballent

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DSC02807 (Copier).JPGUne ambiance Sympa.

Dimanche 17 juin, l'association de majorettes les Arénoises organisait son premier vide-greniers annuels, sur le stade de la rue de Mascard à Saint-Césaire, près de la salle où elles ont l’habitude de s’entraîner. Soixante-deux exposants ont déballé devant un public venu nombreux. « Il y a de plus en plus d’exposants, confie Sandy Sachy, responsable de l’association avec sa maman Guylaine. Cette manifestation apporte une aide manifeste à notre association, c’est très bien. En plus l’ambiance est très sympa et il fait beau ».

Selon les avis, visiteurs et exposants confondus, les affaires étaient bonnes, ce qui semble être le cas dans presque toutes les manifestations de ce genre. Sur place buvette et petite restauration permettaient à tous de faire des pauses sympathiques. Succès oblige, les Arénoises organiseront un 4e vide-greniers en octobre. majorettes.lesarenoises@yahoo.fr.

Pissevin -Fête de la musique, une première pour le quartier

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DSC02820 (Copier).JPGLes Enchantés.

Pour leur première fête de la musique à Pissevin, organisée dans et autour de la salle Morise, les membres de l’association des Mille couleurs ont vraiment « assuré » comme il est coutume de dire. Beaucoup d’efforts d’annonces, une programmation musicale au top, un public fort nombreux, Raouf Azzouz, directeur de l’association et Eugénie Diolot, la médiatrice sociale et culturelle devenue responsable de la chorale les Enchantés, créée par l’association, avaient de quoi être ravis.

« C’est la première fois qu’un événement a lieu ici pour la fête de la musique. En voyant autant de monde, on se dit qu’on a eu raison de l’organiser, cela crée des liens plus forts entre habitants, nos efforts sont récompensés », confiait Raouf Azzouz. Quelques gouttes de pluie et un ciel un peu menaçant, c’est indoor que les premières chansons ont été interprétées et Claude Nougaro ou Joe Dassin, entre autres artistes à l’honneur, auraient certainement apprécié le spectacle tant la qualité était au rendez-vous, avec plusieurs rappels pour preuve.

L’édition de 2019 s’annonce prometteuse.

Plaine du Vistre : culture du melon, une arrivée tardive mais prometteuse en qualité

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 DSC02794 (Copier).JPGYves Bonfils

La météorologie a joué quelques tours à nos agriculteurs nîmois. Après la sécheresse en 2017 et les pluies intenses, le soleil semble enfin vouloir s’inviter. Cette situation ne les rend pas sereins pour autant. Yves Bonfils, producteur de melons et maraîcher à Nîmes, nous confie ses satisfactions et inquiétudes.

Comment s’annonce la saison ?

Malgré une météo capricieuse responsable d’une production moins précoce, la qualité est là. J’ai gardé les melonnières saines pour avoir un fruit de qualité, ce qui n’est pas le cas de tous. Il faut maintenant que les fruits se gorgent de soleil. Il reste à espérer que la saison sera meilleure que l’année dernière.

La météo n’est pas la seule inquiétude, quels sont les autres motifs qui posent souci ?

Il y a la concurrence espagnole, ce n’est pas nouveau, qui est déloyale : les coûts de main-d’œuvre sont nettement plus bas, le pays ne connaît pas les 35 heures et les heures supplémentaires ne sont pas payées.

Concernant votre métier, il y a eu des avancées.

La loi qui vient d’être votée pour réduire les ventes à perte dans la grande distribution est un progrès. Payer les producteurs au juste prix pour les rémunérer devrait nous permettre de vivre de notre métier, si c’est correctement appliqué. Il ne faut pas que les consommateurs croient que les prix vont augmenter à cause de cela, comme certains disent. Il suffit que les distributeurs réduisent leur marge.

La culture du melon a-t-elle un avenir dans la plaine nîmoise ?

Bien sûr, mais aussi toute l’agriculture. Les ceintures vertes sont les poumons des villes. Nous sommes les gardiens des paysages, sans nous il n’y aurait que des terres en friches. Nos clients qui cherchent la qualité le comprennent. Ici ce sont des produits de la ferme : les melons, bien sûr, mais aussi les légumes de saison. Pour l’occasion, j’attire l’attention des consommateurs qui achètent au bord des routes : souvent ce ne sont ni des producteurs, ni des revendeurs et la provenance des produits est méconnue.

Melons Bonfils, 510 chemin du Mas-Sagnier, 9 heures à 12 heures et 15 heures à 19 heures du lundi au vendredi et samedi matin, tél. 06 09 98 60 45.


La Bastide – Les traditions à l’honneur à la Tour Magno Gardiano

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DSC02851 (Copier).JPGCyril Lopez.

Le club de la Tour Magno Gardiano a organisé sa fête annuelle les 23 et 24 juin, au centre de l’association, à la Bastide. Chaque année ce rendez-vous festif et convivial avant tout attire les amoureux de la monte camarguaise.

Le samedi a été très animé avec un accueil particulièrement chaleureux de tous les participants et la mise à l’honneur du cheval de Camargue.

DSC02858 (Copier).JPG Dimanche matin, un concours de ferrades faisait la joie du nombreux public. « Cette année nous avons organisé ce concours en partenariat avec le club taurin de Milhaud, explique Loris Piton vice-président de l’association.  il y a 18 équipes de 5 cavaliers,. Avec ce concours nous avons tenu à rendre hommage à Claude Comte, ancien président disparu depuis quelques temps ». Cavaliers amateurs mais aussi professionnels se rencontrent avec plaisir, comme l’avoue Cyril Lopez, champion de France 2016 d’équitation de travail et  qui a son écurie à Marsillargues, dans l’Hérault : « On passe vraiment un excellent moment en toute convivialité, entre amis. C’est vraiment un moment de détente »

Le rendez-vous est déjà pris pour 2019.

Saint-Césaire - Les Coqs ont célébré leurs 50 ans d’existence

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DSCN0825 (Copier).JPGLes Coqs, tous copropriétaires de ce lotissement. 

Les habitants du Clos des Coqs ont fêté dimanche 26 juin le cinquantième anniversaire de leur lotissement. Ils se retrouvés dans leur espace arboré pour une fête fort joyeuse dans laquelle les anecdotes faisaient revivre ces 50 ans de proche communauté.

Yves Charlot, président de l’association du Clos des Coqs, avait prévu un porcelet à la broche préparé par Eric, boucher durant des années à Saint-Césaire. Un choix qui a fait l’unanimité des convives. Le président pouvait être satisfait : « Je suis ravi de voir réunis, malgré les aléas de la vie, autant  de copropriétaires qui ont participé à la création du lotissement, comme Vincent, qui a 92 ans, ou Arlette, 85 ans cette année. Tout le monde a l’air heureux, cette fête est dans l’esprit de partage des riverains qui sont chaleureux et conviviaux. Ce n’est que du bonheur ! »

Le traditionnel concours de boules a prolongé la bonne humeur tard dans la soirée.

Pissevin - Festival de la joie avec le bus spectacle de Toucouleurs

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DSC02832.JPGOrganisateurs et élu devant les enfants heureux.

L’association toulousaine Dell’Arte prône le développement culturel dans les quartiers populaires, avec son festival Toucouleurs qui sillonne la France. Samedi 23 juin, à la demande de Beladel Taoufiq, responsable de Pas sans nous 30, le bus-spectacle a fait étape à Pissevin.

Pour Nicky Tremblay, co-fondatrice et directrice de Dell’Arte, le but est précis : « Ce festival Toucouleur a été créé il y a 19 ans pour utiliser la culture comme outil d’insertion et de transformation des rapports sociaux. Notre association a été labellisée '40 ans de la politique de la ville – inventons les territoires de demain' ».

Cette étape à Pissevin réjouit Beladel Taoufiq : « Il faut casser la mauvaise image donnée à nos quartiers et mettre au contraire un coup de projecteur dans ces lieux qui veulent aussi faire la fête. Aujourd’hui, plus de vingt associations locales, venues de Valdegour, Mas-de-Mingue, Chemin-bas d’Avignon et Pissevin se sont jointes à la manifestation en proposant animations interactives et jeux éducatifs. Sur scène, des artistes toulousains et nîmois font le show. C’est tout un quartier animé, avec des habitants heureux. » Effectivement, la joie des jeunes n’était pas feinte. Rires autours des jeux de piste, sérieux près de la table d’échecs ou déhanchement au rythme des chansons rap interprétées sur scène, tous étaient ravis.

Richard Tibérino, adjoint délégué au quartier, était présent. Il avoue ne pas avoir hésité lorsque la demande pour cette manifestation lui a été faite : « L’accord sur cette journée a été immédiat car très souvent, dans ces quartiers, la population attend que tout vienne des institutions. Or j’attends que les habitants se prennent en main, bien sûr avec le soutien des institutions. Ici, c’est une première réussie. »

Si tout le monde regrette  l’absence d’un ministère dédié à la politique de la ville, la volonté des responsables d’associations est bien là. « Pour 2019, outre une manifestation au niveau départemental, j’espère que ce festival sera organisé dans le centre de Nîmes, comme l’esplanade Charles-de-Gaulle, car il faut réunir gens de la ville et des quartiers », conclut Beladel Taoufiq.

La Bastide - Le camping lance de nouvelles aires de jeux pour petits et grands

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IMG_0023 (Copier).JPGResponsables du camping, élus et vacanciers devant le château Carambouille.

Une ambiance festive régnait sur la terrasse ombragée du restaurant du camping Capfun, jeudi 28 juin à la Bastide, pour l’inauguration de nouvelles aires de jeux à l’attention des jeunes et moins jeunes vacanciers.

La direction nîmoise a présenté aux invités, dont Richard Tibérino, adjoint au maire et conseiller départemental, les nouvelles structures : nouveaux jeux gonflables, mini-golf, toboggans, bassins, city-stade avec foot et volley entre autres et le célèbre château Carambouille, attraction emblématique des campings Capfun. Côté animation soirées, la scène mise en place permet de nombreux spectacles.

Pour Marilyne Lambert, la directrice de la brasserie-restaurant, ces transformations viennent parfaire une qualité déjà excellente pour le camping :« Il y a toujours de la part de Capfun une recherche dans l’investissement pour satisfaire la clientèle du camping, qui représente tout de même plus de mille personnes/semaine. Je ne peux que me réjouir de ces nouvelles activités et de l’espace restauration qui est on ne peut mieux mis en valeur. La grande terrasse arborée est idéale pour manger à midi, bien sûr, mais aussi le soir en profitant des spectacles donnés sur scène durant la saison. »

Côté restauration, justement, la formule gagnante depuis des années n’a pas changé : « La brasserie est ouverte tous les jours et à toute clientèle, du camping ou de l’extérieur. Une cuisine traditionnelle à base de produits frais et servie midi et soir. Nous proposons également des repas à thèmes, paella le vendredi et moules-frites le samedi, tout cela avec ambiance assurée », poursuit Maryline. Un coin de fraîcheur à découvrir aux portes de Nîmes, sur la route de Générac.

Contact brasserie : 04 66 02 01 30.

Pissevin – Halim Belhaj, nouveau président du comité de quartier de Nîmes-Ouest

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IMG_0085 (Copier).JPGHalim Belhaj, le nouveau président.

Le comité de quartier de Nîmes-Ouest était en sommeil depuis quelques mois. Des soucis de santé ne permettant plus à Jean Delsol d’en assurer la présidence, c’est Halim Belhaj qui a été élu pour lui succéder. Un dynamisme nouveau arrive au sein de l’association, marqué par la fête du comité qui s’est déroulée vendredi 29 juin à l’espace Léon-Vergnole de Pissevin.

En présence de nombreux élus, Halim Belhaj n’a pas manqué lors de son discours d’accueil de mettre en avant les attentes de tout un quartier : « Nous sommes ici dans un centre culturel né des actions menées dans le cade de la politique de la ville de la ville. Ce lieu a créé des liens. Il faut que cela aille plus loin. Nous souhaitons pleinement participer à la réhabilitation en cours de ce quartier. La mixité et la mobilité entre tous les quartiers de Nîmes doit être réelle, nous sommes tous Nîmois. » Cependant, comme il le confie, cette mobilisation ne sera remarquée que si la participation des habitants est effective, « Nous attendons beaucoup d’eux ».

La nouvelle équipe dirigeante semble déborder d’idées comme la création de pôles thématiques avec les habitants. Elle sera également très attentive à la rénovation urbaine en cours. « Jean Delsol a fait un très bon travail dans ce domaine et dans d’autres, nous allons continuer ce travail et essayer aussi de rendre le quartier plus propre et plus sûr », expliquait Halim Belhaj. Le souffle nouveau semble être bien là pour Jean Delsol : « Je sens chez M. Belhaj une volonté de poursuivre ».

Mas de Cheylon : le rendez-vous des passionnés de culture

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IMG_0117 (Copier).JPGLa nouvelle équipe dirigeante.

Les experts de la culture potagère se sont donné rendez-vous, dimanche 8 juillet, dans les jardins ouvriers du Mas de Cheylon pour le traditionnel repas entre locataires de jardins du site et ceux de la route d’Arles. C’est un des deux moments de l’année, avec le loto, qui permet la rencontre festive entre les occupants des deux sites.

IMG_0136 (Copier).JPGIMG_0144 (Copier).JPGCette fête de l’amitié a été l’occasion de présenter Joseph Locicero comme nouveau président de l’association des Jardins ouvriers de Nîmes. « Je salue le travail accompli par Claude Nebecker qui s’est arrêté des raisons médicales. Toute l’équipe va s’efforcer de poursuivre la politique engagée depuis longtemps : vigilance sur l’état du matériel et du site, avec entretien régulier des pompes et des allées, respect du règlement intérieur et continuer nos festivités qui créent le lien entre les personnes ». Moments chaleureux, échanges de techniques et d’astuces autour d’un verre, rires et galéjades lors de la dégustation de la paella, tous ont vécu un très bon moment de convivialité bien nîmoise.

Le nouveau bureau est composé de Joseph Locicero, président, Daniel Adam, vice- président responsables des jardins de la route d’Arles, Joël Favre vice-président responsable des jardins du Mas de Cheylon, Philippe Boye, trésorier et Hélène Locicero, secrétaire.

Pissevin : Les enfants rêvent d’un quartier verdoyant et ludique

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IMG_0090 (Copier).JPGIllyass, Kennan et Nizda, jeunes urbanistes.

Quel quartier aimeriez-vous voir ? C’est, en résumé, la question posée aux élèves des écoles primaires Langevin, Vaillant et Wallon, dans le programme Les petits urbanistes, une initiative de Patricia Hamel, coordinatrice du Réseau d’éducation prioritaire (Rep) et d’Olivier Larochette, responsable de la co-construction du Programme national de rénovation urbaine (PNRU).

En réponse, les jeunes font la part belle à la nature. Si les commerces présents dans leurs projets leur semblent une nécessité, c’est au milieu de grands espaces verts créés près de leurs habitations, très colorées, qu’ils souhaitent grandir. Deux priorités sont émises : des rues piétonnes et des aires de jeux pour les enfants où ils pratiqueraient le foot, l’escalade et autre tyrolienne, ayant même pensé à mettre à profit la pente naturelle située rue Lulli. Dans cet univers verdoyant les jardins partagés y auraient une place de choix.

« Avec Patricia, l’idée d’associer les enfants au projet de rénovation du quartier est venue naturellement car ils vivent ici et représentent l’avenir. Ils ont beaucoup d’imagination et apportent des idées nouvelles », confie Olivier Larochette, responsable également de la Maison de projets. Durant un semestre les enfants ont peaufiné le projet mettant un point d’orgue dans la création de maquettes pour le présenter. « On veut plus d’espaces de jeux et d’endroits sans voiture », explique Kennan, élève à Henri-Wallon.

Pour Virginie Izoird, enseignante dans cette école, l’idée de participation des élèves a « permis de travailler à la fois le texte, chacun présentant d’abord par écrit son quartier idéal et la mise en forme, les idées ont été reproduites sur des maquettes. Cela a permis aussi à un petit groupe d’élèves en difficulté, dont s’occupe ma collègue Marilyn Grossi, de se mettre en valeur en faisant du slam à partir des idées émises. »

IMG_0094 (Copier).JPGLa restitution des travaux a eu lieu vendredi 6 juillet, dans les locaux de la bibliothèque Marc-Bernard à Pissevin, en présence des initiateurs du projet, des élèves et leurs enseignants et de Laurent Burgoa, adjoint délégué à la Rénovation urbaine, pour qui l’initiative est parfaite : « C’est une excellente idée. Nous souhaitons depuis toujours associer les habitants au projet et là il y a la vision des jeunes qui est importante car ce sont eux qui habitent et habiteront le quartier dans les décennies qui arrivent. Le travail effectué par Olivier Larochette, Patricia Hamel et les enseignants est remarquable, je m’en réjouis. »


Saint-Césaire - Toujours l'insécurité

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article ML du 05 08 2018.jpg

Article de Fabien Arnaud paru dans l'édition du 5 août 2018.

Saint-Césaire - Jean Bonfils n'est plus, le monde agricole en deuil

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Jean Bonfils était un infatigable travailleur.

Jean Bonfils s’est éteint à l’âge de 98 ans. Il est parti rejoindre son épouse Odette et sa fille Lilou Clary.

Figure emblématique de Saint-Césaire, il en avait aussi construit une partie de son histoire. Exploitant agricole dès 1943, il est trésorier de la Mutuelle locale incendie (reprise par Groupama) puis, en 1950 président de la Cuma, une coopérative de matériel agricole. En 1962 il crée le Syndicat d’assainissement de la plaine de Saint-Césaire, pour améliorer l’état hydraulique du lieu et dont les fossés servent aujourd’hui de référence pour le plan Cadereau avant de devenir, en 1970, président de la cave coopérative de Saint-Césaire, jusqu’à sa fermeture.

Cet infatigable travailleur, toujours prêt à défendre la cause agricole, était aussi connu pour son côté humain et sa grande gentillesse, autant de valeurs transmises à son fils Yves qui les perpétue. Avec lui, c’est une partie de l’âme saint-césairoise qui disparaît.

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