La guitare classique sera à l’honneur au temple de Saint-Césaire, le samedi 7 décembre, à 18h 30.

Pour le 3e concert « jeunes talents », le quintette de l’école de musique de Frédérick Maggio se produira avec, au programme, des solos et six pièces traversant les styles et les époques.

Avant Noël, ce spectacle est offert à tous les amoureux de  musique classique, l’entrée est gratuite.

A chaque nettoyage, des dizaines de canettes sont sorties.

Le nettoyage des espaces verts réserve bien des surprises aux employés municipaux, comme en témoigne cette photo prise mardi sur le parking du gymnase Gaston-Lessut, à Saint-Césaire. La haie longeant le terrain de football regorgeait de canettes, ce qui a fait dire à un riverain :« Ici, c’est allez les verres ! ».

Comme beaucoup de Saint-Césairois, il regrette que certaines personnes fassent abstraction des informations municipales, appels au civisme ou panneaux d’interdictions, et que, pour elles, la propreté et le respect d’autrui ne soient pas un souci. La chose est d’autant plus regrettable que ce lieu est fréquenté par de nombreux enfants.

Le loto des Violettes, un moment d'échanges intergénérationnels.

C’est une tradition chez les aînés des Violettes. Chaque premier dimanche de décembre le club organise son grand loto annuel.

C’est la manifestation qui marque le point d’orgue d’une saison riche en animations de toutes sortes. Aussi, ils étaient nombreux à s’installer dans la salle municipale, rue de Mascard, ce 1er décembre. « Le loto est une tradition que nous voulons maintenir, assure Lucie Maire, la présidente. Il n’y a pas beaucoup d’animations dans le quartier, alors une après-midi récréative comme celle-ci permet aux gens de se rencontrer. C’est surtout agréable pour les personnes âgées qui ne peuvent pas se déplacer loin. Et, cerise sur le gâteau, avec dix quines et deux super quines, ils peuvent espérer repartir avec un magnifique lot. »

Si, lors de la mise en place, l’ambiance était à la franche rigolade, dès l’annonce des premiers numéros les visages retrouvaient leur sérieux. Chacun surveillait son carton, comme un trésor, tout en jetant un œil sur le carton du voisin pour faire une évaluation des chances restantes. Et puis, à chaque quine  retentissait le « là » du gagnant qui mettait fin aux espoirs des autres joueurs. Gagnants ou perdants sont cependant repartis heureux.

« C’est une agréable façon de passer un dimanche, reconnaît Raymonde Barbut, une adhérente. C’est très sympathique et chacun se sent moins seul. » Une fois de plus, Lucie Maire et son équipe avaient réussi leur animation.

The Quintette en concert au temple.

C'est à un concert de guitare classique de très grande qualité qu'ont assisté les nombreux mélomanes venus au Temple de Saint-Césaire, samedi dernier. L'événement était offert par The Quintette, cinq élèves formés à la musique par Frédérick Maggio.

Mai Cao, Antoine Gagnebien, Jules Gonzales, Camille Marc et Mathieu Morel composent le groupe. Âgés de 18 et 19 ans, c’est la passion qui les motive avant tout. « Au départ, je n’avais pas d’a priori sur un instrument, je voulais simplement faire de la musique, reconnaît Antoine Gagnebien. Grâce à Frédérick Maggio j’ai choisi la guitare classique et ça m’a plu tout de suite. Depuis je vis une expérience formidable. Cela fait 6 ans que je joue avec les mêmes partenaires, des liens se sont tissés. Nous formons un groupe sur scène mais aussi dans la vie. » Cette communion se ressentait dans l’interprétation parfaite des œuvres. En solo ou en quintette, ces jeunes talents avaient choisi un répertoire très varié, allant de la musique traditionnelle catalane aux Beatles, en passant par Tchaïkovski ou Roland Dyens.

Frédérick Maggio ne pouvait qu’apprécier : « Ils se sont rencontrés lors de stages, à l’école de musique de mon père et à celle de Bouillargues, où j’enseigne également. C’est leur troisième concert en public. Outre le talent, inné, ils ont beaucoup travaillé et cela paye aujourd’hui. »

Pour les spectateurs, ce fut un pur moment de bonheur. Frédérick Maggio souhaite renouveler cette expérience à Rome, l’été prochain. Il reste à financer le projet, ce qui n’est pas le plus simple.

Ecole de musique Guy Jean Maggio, 484 chemin du Carreau de Lane. Tél. 04 66 64 46 16.

Le Père Noël vert du Secours populaire est épaulé, dans sa collecte de jouets, par l’association d’arts martiaux Yizong Bagua et par l’école maternelle Yvette-Panafieu qui est un point de collecte.

Du 3 au 20 décembre, les jouets (en très bon état) peuvent y être déposés les mardis et vendredis, de 8h 30 à 11h 30 et de 13h 30 à 16h 30. Durant cette période, les jouets peuvent aussi être amenés au gymnase Gaston-Lessut,  les mardis, de 19h 30 à 21h 30 et vendredis, de 20 heures à 21h 30.

Fureur rouge, le club de supporteurs de Nîmes-Olympique récemment créé, invite tous les mordus de foot et les autres, à son grand loto, samedi 14 décembre, à  17 heures, à la Marmite du Roman, avenue maréchal-Joffre, au Mas Roman. Pas de carton jaune ou rouge, tous les cartons distribués seront verts. De nombreux lots et surprises attendent les joueurs. 

Florent, Cathy, Amandine et Florence et leurs œuvres.

Jeudi dernier, dans le cadre de l’exposition permanente d’œuvres d’artistes du Cema Guillaumet (Centre d’évaluation et de mobilisation des aptitude), les clients du lycée professionnel Voltaire (qui enseigne les arts de la table -cuisine, traiteur, pâtisserie, service -, la coiffure, l'esthétique, etc.) ont eu droit a une soirée exceptionnelle. Amandine, Cathy, Florence et Florent, quatre personnes accueillies au Cema, ont réalisé en direct une performance picturale sur l’identité, la trace.

il voulait offrir à chaque personne présente. A travers ces réalisations, se sont les interrogations sur le handicap qui étaient mises en évidence, comment faire face à son propre handicap et trouver des solutions, ou comment accepter le handicap de quelqu’un d’autre.

Les étudiants du lycée professionnel ont tenu à s’associer à la performance des artistes en concoctant un repas digne des grandes tables.

Les œuvres réalisées par ces quatre artistes, ainsi que celles réalisées au sein de l’atelier d’arts plastiques du centre Cema Guillaumet, sont exposées, tout au long de l’année, au lycée des métiers, rue Pradille, à Nîmes. 

Laura, Olivia, Carla, Maguelonne, Juliette et Marie, devant leur professeure.

Le 27e concours international méditerranéen de danse classique s’est déroulé au théâtre Christian Liger. Créé par Michèle Lucibello, figure emblématique de cet art, la prestigieuse manifestation regroupait une centaine de jeunes danseurs venus de toute l’Europe, le jury étant présidé par Elisabeth Platel, directrice de l’école de danse de l’Opéra de Paris.

académie de danse de Frédérique Basset, six ont atteint la finale. Parmi elles, Carla Eme a terminé première fille dans la catégorie espoir A. Née pour cet art, elle veut plus tard en faire son métier, elle pratique aussi bien le classique que le rock, danse pour laquelle elle est classée au 12e rang mondial. « Pour l’instant j’aime les deux disciplines », affirme-t-elle du haut de ses 12 ans. Même si elle avoue avoir un peu stressé le soir de la compétition, elle était fière de sa performance car « je suis première fille d’un concours de très haut niveau ».

Maguelonne Buttet a remporté deux coups de cœur : le prix de la ville de Nîmes et un stage à l’Opéra de Paris. « Ce sera la seconde fois que je participerai à un tel stage. On y pratique la danse dans une autre dimension, c’est une super expérience. » Juliette Ferrandes, Olivia Hacquet, Marie Ledru et Laure Maillard se sont adjugé de très belles places d’honneur.

Pour Frédérique Basset, ces prix récompensent les talents et les efforts de ces jeunes danseuses. « Des petits pas et des résultats, c’est ainsi que je vois évoluer mon académie et ça me ravit, reconnaît-t-elle. On arrive à se placer dans le milieu des concours. » Les résultats le prouvent.

Académie de danse Frédérique Basset, 4 rue Georges Sadoul, Nîmes. Contact : tél. 06 15 16 09 39

La rue du Temple est en double sens dans sa partie basse. 

Lors d’une ultime réunion, le 14 novembre, Richard Tibérino, adjoint délégué à la sécurité, annonçait la mise en place du plan définitif de circulation, dans le village, avant Noël (lire Midi Libre du 19 novembre). C’est chose faite depuis lundi. Les conducteurs des quelques 2 900 véhicules qui transitent quotidiennement dans ce lieu devront s’habituer aux nouveaux sens de circulation entré en vigueur rues du Temple et de la Vieille-Ecole.

Voici un petit rappel de la nouvelle situation : la rue du Temple est à double sens dans sa partie basse, entre l’avenue de la Gare et la place du Griffe. Elle reste en sens unique dans sa partie haute, de la place du Griffe vers la rue de l’Espoir. Concernant la rue de la Vieille-Ecole, les véhicules pourront se diriger de la place du Griffe jusqu’à la rue de l’Eglise, où ils seront dirigés vers l’église. Dans cette même rue, les véhicules pourront se diriger de la rue du Clapas vers la rue de l’Eglise où ils seront, également, dirigés vers l’église. Ce nouveau plan de circulation risque de déboussoler plus d’un usager, du moins les premiers jours d’application.

Nicolas Réalti, Marc Bouchet et Gérard Chabaud.

Nouveau nom, nouveaux statuts, Ferveur rouge émerge dans le cercle des clubs de supporteurs de Nîmes-olympique en lieu et place des Red warriors. Si le siège social n’a pas changé, la Marmite du Roman, l’équipe dirigeante a été renouvelée en grande partie.

Il semble que l’entente n’était plus parfaite au sein des membres des Red warriors. « Quelques membres ont perturbé le bon fonctionnement de l’association, confirme Gérard Chabaud le nouveau président. La meilleure solution était, pour nous, de dissoudre le club et de démarrer avec une nouvelle équipe. » Il sera épaulé par Nicolas Réalti, vice-président, Julie Holt, secrétaire et Marc Bouchet, trésorier.

Mais, loin de ces petits tracas, c’est la ferveur pour le club de Nîmes-olympique qui prévôt. Gérard Chabaud explique sa vision des choses : « Malgré les difficultés actuelles, nous soutenons Victor Zvunka car nous n’avons pas la mémoire courte, nous nous souvenons de ce qu’il a fait pour le club. Jean-Louis Gazeau est un bon président qui a sauvé le club en 2002. En plus il nous accueille toujours très bien. » Alors, qu’est-ce qui ne va pas ? « C’est la grosse question qu’on se pose, comme tout le monde. Il n’y a plus le même jeu construit et la même cohésion que l’an passé, pourquoi ? Cependant, on reste confiants, tout ça va revenir. »

Concernant l’arrivée d’un repreneur, Guillaume Bouchet, ancien coprésident qui occupe la nouvelle fonction de secrétaire d’organisation, est sceptique : « Comme Saint-Thomas, on ne croit que ce qu’on voit. » Mais, foi de supporteurs, l’avenir sera meilleur et les « Allez Nîmes ! » vont encore résonner dans les travées du pesage.

Ferveur rouge, la Marmite du Roman, avenue Joffre, contact : tél. 07 89 21 35 44.

(reportage réalisé avant le limogeage de Victor Zvunka)

Le Père Noël vert au Cema Guillaumet.

Pour la troisième année consécutive, le Cema Guillaumet s’est associé à l’opération Père Noël vert du Secours populaire. Si la collecte de jouets a fait des heureux, elle a également permis, dans ce temps de rencontre, d’inscrire les personnes en situation de handicap dans leur environnement sociétal.

Tout au long de l’année, différents types de partenariats créent des échanges qui mettent en évidence les capacités, techniques ou relationnelles, des personnes accueillies au centre. L’équipe de travailleurs sociaux, avec la participation active des familles, porte ce genre de projet avec un réel plaisir. Cette opération Père Noël vert s'est terminée par un moment convivial autour des biscuits de Noël.

Les élèves ont rivalisé d'imagination. 

Le marché de Noël organisé par l’association des parents d’élèves A Nîmes Toi, est très attendu par les jeunes créateurs des écoles maternelle et élémentaire de Saint-Césaire. Leurs réalisations sont exposées et, pour certaines, mises à la vente. Cette année encore, l’imagination et le talent étaient au rendez-vous, samedi, dans la salle municipale de la rue de Mascard. Boites magiques, bijoux fantaisie, verres décorés, calendriers de l’Avent et bien d’autres objets ont ravi les visiteurs.

Christine Collin, la présidente de l’association, pouvait être satisfaite. « Cet événement est très important pour tous. Les enfants trouvent la juste récompense de leur travail, ainsi que les parents qui les ont aidés. Cela favorise aussi le lien social. Enfin, les ventes nous aident à financer les sorties et l’animation du carnaval. » Ce genre de manifestation requiert beaucoup de temps et de main-d’œuvre et Christine Collin, en cette période de vœux, renouvelle son appel : « On recherche des parents bénévoles prêts à s’investir, car nous sommes de moins en moins nombreux ». Loin de ces tracas, les artistes en herbe étaient fiers de leur exposition, ils avaient réussi leur marché de Noël.

L'année 2013 a été riche en événements. Celle de 2014 paraît aussi prometteuse. Ce blog s'efforcera de retracer tous ceux qui concernent nos quartiers.  

Ensemble, continuons à partager l’événementiel et l’histoire de ces quartiers : Saint-Césaire, Carémeau, la route de Sommières, la Plaine du Vistre, la Bastide et Pissevin.

 N'hésitez pas à me contacter.

Je vous remercie pour votre fidélité à Midi Libre et vous souhaite un Joyeux Noël et une Excellente Année 2014.

Mohamed Latarsa (debout au centre) et une partie des membres d'Ajronaa.

Film de présentation, exposition de photos, les 25 ans de participation citoyenne de l’Ajronaa ( Association jeunesse des rapatriés d’origine nord-africaine et leurs amis ) ont été remarquablement mis en exergue, ce samedi, au centre socioculturel de Valdegour.

Pour Mohamed Latarsa, le président emblématique de l’association, ce quart de siècle n’est que le début d’une très longue aventure : « Nous voulons toujours construire la génération de demain, grâce à la transmission de nos acquis. Ceux qui étaient des enfants à l’époque, nous amènent aujourd’hui leurs enfants et il en sera toujours ainsi. Il faut agir avec la ferme conviction qu’il est possible d’améliorer son environnement sans attendre tout de la société. »

Ce que confirme Karim Agniel, conseiller du président : « Nous sommes matures pour transférer notre expérience, réussir le vivre ensemble et montrer que les habitants peuvent se prendre en charge. »

Lors de l’inauguration, Jean-Paul Fournier, sénateur-maire, saluait les actions entreprises par l’association : « Le mieux vivre ensemble, nous y souscrivons pleinement. Nous sommes attachés à ce quartier. Ce qui est encourageant c’est cette nouvelle génération qui arrive ». Bernard Auzon-Cape, conseiller général, retenait « le rôle important joué par les jeunes. Je suis satisfait que ce mouvement se pérennise. L’avenir est assuré. » Pour Laurent Burgoa, délégué aux centres sociaux, « l’Ajronaa fait référence, elle s’implique dans la vie de la ville ».

L’exposition, préparée par Nabila Sebie et Imaine Latarsa, rassemble de nombreux souvenirs et prouve que la réussite est bien là. Depuis toujours l’association accompagne la demande d’insertion des jeunes. Elle a reçu des élèves de la seconde chance et beaucoup ont réussi leur parcours professionnel.

Vincent et Sophie Garcia ont fait plaisir à leurs clients.

C’était Noël avant l’heure, ce mardi, chez Sophie et Vincent Garcia, les sympathiques propriétaires du tabac-presse du Mas Roman. Une édition de Midi Libreétait offerte à chaque client, accompagnée d’un calendrier, tout cela dans la bonne humeur et avec de larges sourires.

Les fêtes ne pouvaient pas mieux débuter pour les habitués de ce commerce qui ouvre tous les jours y compris le matin du 1er janvier 2014.

Paul Cousin est ravi de la nouvelle installation. 

indiquer son nom. Plusieurs entreprises et des particuliers y ont des entrées de négoce ou d'habitation. Paradoxalement, le passage n’était éclairé que par un luminaire, situé à l’angle de la route de Rouquairol.

Certains commerçants s’en sont émus auprès du comité de quartier qui, par l’intermédiaire de son président Gérard Elie, a demandé que cette voie publique soit entièrement éclairée. C’est chose faite depuis le mois de décembre, à la plus grande satisfaction des acteurs locaux, comme l'indique Paul Cousin, commercial de SM Services, dont le local est situé au fond du chemin : « Le soir, on avait l’impression d’être à cent lieues de Nîmes, tant le lieu était obscur. On attendait cet éclairage depuis longtemps, il est vraiment  le bienvenu. C’est beaucoup plus sécurisant pour tout le monde, nos clients, nous, les personnes qui se rendent au cimetière et les quelques riverains qui habitent ici ».

Yves Charlot, au centre, avait invité la police municipale à l'assemblée générale. 

L’association du clos des Coqs a tenu son assemblée générale mercredi, dans la salle municipale de Saint-Césaire. C’était l’occasion pour le président Yves Charlot de rappeler les satisfecit et les aléas constatés lors de l’année écoulée avec, comme toujours à la une, la sécurité. « Depuis deux ans nous avons retrouvé une certaine tranquillité, grâce aux deux caméras, on en espère une troisième, à la présence de la police, mais aussi à la vigilance de chacun d’entre nous. Quelques boites aux lettres ont été vandalisées en fin d’année, mais cela n’a rien à voir avec ce que nous avons connu. »

Autre satisfaction, assortie d’une certaine fierté, la place du Coq a été officialisée le 26 avril 2013. Les Coqs aimant faire la fête, le bureau est bien décidé à perpétuer les animations existantes, dont la fête des voisins et les repas pris sous les ombrages d’un espace privé, sur lequel une magnifique pergola est venu parfaire le confort.

Le président est revenu sur la raison d’être de l’association. « A l’origine, chaque lotissement privé possède son association. Généralement, lorsque la voirie du lotissement passe au domaine public, les associations disparaissent de fait. Nous avons conservé la notre car nous avons des espaces verts privatifs et mais surtout parce qu’elle permet de maintenir un lien entre les riverains, c’est primordial. »

Mais pas question de jouer en solo : « Nous travaillons de concert avec le comité de quartier de Saint-Césaire – Mas Roman. D’ailleurs, nous sommes plusieurs à être membres du bureau de ce comité. Cela facilite beaucoup les choses car le comité recouvre une zone géographique et démographique importante et c’est bien d’avoir dans chaque secteur, des personnes qui s’impliquent ».

La galette des rois a permis de prolonger le débat.

L’association des jardins ouvriers organise son traditionnel loto, le samedi 18 janvier, à partir de 19h 30, dans la salle des Costières. Le président Claude Nebeker et son équipe attendent de nombreux passionnés à qui ils promettent des lots à la hauteur de l’événement, dans une ambiance festive.

Beaucoup de convivialité chez des joueurs très attentifs aussi.

Les membres du bureau de l’association des jardins ouvriers, son président Claude Nebeker en tête, ont mis un atout supplémentaire dans leur recherche de partage et de convivialité entre les personnes. Forts d’un essai réussi en 2013, ils ont renouvelé l’expérience, samedi dernier, en organisant la deuxième édition de leur grand loto, dans la salle des Costières.

« Le succès de cette soirée montre que l’association existe, explique Claude Nebeker. Cette manifestation, associée aux autres que nous organisons dans l’année, permet de resserrer les liens entres les familles de jardiniers et de sortir du train-train quotidien. Elle crée de la convivialité et de l’amitié entre les gens.» Si cette notion d’amitié et de partage est un des objectifs du président, et de son équipe, le premier n’en oublie pas le but principal de l’association : permettre à des personnes, dont les revenus sont souvent modestes, de pratiquer la culture potagère dans les meilleurs conditions possibles. « La recette de ce soir contribuera, pour partie, au financement des nombreux travaux engagés ou prévus. Nous refaisons les cabanon, clôture et portail de chaque parcelle. Il faut entretenir les voies de circulation. Cette année nous allons procéder aussi à la réfection des bassins. Tout cela représente un coût important. »

Le message a été entendu, les joueurs sont venus nombreux tenter leur chance.

Le dernier lopin de vigne a cédé sa place aux habitations.

La dernière parcelle de vigne saint-césairoise a vécu. Ce lopin de terre, cultivé avec amour par son propriétaire, était niché entre la route de Rouquairol et le chemin du Lavoir et représentait, en quelque sorte, l’icône du riche passé de Saint-Césaire, son vignoble.

Durant de nombreuses années, dans ce lieu situé près de la gare ferroviaire, la vigne s’est offerte à la vue des passants, arborant ses parures vert, pourpre ou or, selon la saison. L’urbanisation a eu raison des ceps tortueux. Ce sont en effet sept villas qui vont occuper l’espace.

Après la création de la zone industrielle et des lotissements du Mas Roman en lieu et place des champs de vignes et après que la cave coopérative a laissé sa place à un bassin de rétention, c’est un peu plus d’histoire du village qui s’en va.